A l’origine, le nom de la paroisse étant Ploulan du vieux breton Ploe « Paroisse » puis à partir du XVIIIe siècle , Guiclan du vieux breton Gwick, lui même dérivé du latin vis , us « vieux village ». La terminaison Lan signifie que de toute apparence la paroisse s’est formée autour d’un ermitage. Le territoire de la commune conserve de nombreuses traces d’occupation humaine très ancienne: le site préhistorique de Roc’h Toul, des vestiges gallo-romains, camp gaulois à Locmenven, des débris de tuiles à Rugoloen et à Tréménou.
La commune était traversée d’est en ouest par l’ancienne voie royale « le grand chemin », à la construction et à l’entretien duquel nombre de guiclanais ont dû participer. Bordée par la Penzé, de nombreux moulins y ont été construits. On en voit encore les restes à Trévilis, Kernabat, Prat Guen. Le moulin a été l’une des premières machines libératrices pour le travail de l’homme. Au moyen âge et jusqu’à la révolution, il appartenait la plupart du temps au seigneur laïc ou ecclésiastique. Chacun était obligé d’aller moudre son grain au moulin banal, dépendant de son domicile. C’était une importante source de revenu pour les seigneurs. La révolution va supprimer le droit de banalité des moulins. Le moulin de Kernabat a été modernisé en 1932 et a cessé de fonctionner en 1973. Le moulin de Trévilis date probablement du XVe siècle. Le mécanisme était actionné par une grande roue jusqu’à 1925 puis par 2 turbines. Il s’arréta en 1962.

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